QUAND ON Y PENSE, TOUT S'EXPLIQUE......

shermum a écrit:

A lire ici, veux-je dire cher Ecureuil ! C'est en ouvrant Au Nil soit que cela s'est "imposé" !
Est-il possible qu'un affichage sélectif ait affecté ma connexion au blog ?

Ah ?

Jamais rien eu de tel.
Mais peut-être s'agit-il de pop-up, ou encore qu'effectivement le chemin d'accès que vous avez emprunté contienne le machin en question.

A lire ici, veux-je dire cher Ecureuil ! C'est en ouvrant Au Nil soit que cela s'est "imposé" !
Est-il possible qu'un affichage sélectif ait affecté ma connexion au blog ?
Je n'en fais pas un fromage et finalement c'est de peu d'intérêt mais cela m'intrigue...
C'était le sens de ma question à la cantonale euh à la cantonade !

shermum a écrit:

Non mais sérieux, personne n'a eu le même carnaval à lire ?
Merci pour la messagerie, je m'y colle demain...

Cela ne me rappelle rien. mais je met tellement de trucs de messagerie à la poubelle directement malgré le pré-tri effectué par hotmail.

Non mais sérieux, personne n'a eu le même carnaval à lire ?
Merci pour la messagerie, je m'y colle demain...

Voui, et ça, ça doit les faire baver de rage !
Hé ! Vous qui nous lisez et qui aimeriez tant venir foutre la zone ici : polop !!!

Les pénibles ne disposent pas de la possibilité technique d'écrire, et encore moins d'un quelconque accès aux informations "personnelles" de type courriel.

Sauf hacker émérite ou intervention de la DGSE, du MOSSAD ou de la NSA, il ne peut rien se passer que nous ne puissions gérer.

Mais nous avons ici une messagerie interne chère Mum' ! Il faut cliquer sur la chèvre MP. J'ai mis du temps à comprendre comment elle fonctionnait d'ailleurs....

Je n'ai pas eu ce message indigne, et je ne l'ai pas vu non plus. T'façons, les museaux de tanches ne viendront pas s'exposer ici, ils ne veulent surtout pas laisser leur adresse e-mail. Qu'ils nous lisent, ça leur fera les pieds !

J'ai eu la mention "Vous avez un message" plein cadre superposé au graphisme du blog, enveloppe aguicheuse et tout et tout... J'ai cru qu'on avait inventé une messagerie interne... Triple buse que je suis. J'ai cliqué et... les chiens de talus sont créatifs... Sans commentaire. Bougez pas les gars (je suppose que "ça" lit les échanges), on s'occupe de votre cas !

JN, ta maman c'était quelqu'un ! Et c'est apparemment toujours quelqu'un. Respect nilo-malien-pharaonnique. Et la bise tiens ! Tendrement, avec plein d'amour.

Chère Mum, je ne comprends pas ton histoire de mail totalement véreux. C'est où ? Ici ?

Cher directeur endormi, pas de soucis pour moi. (T'as eu peur hein ? )

@le boss, rongeur réveillé ;-))

Pas de souci. Juste celui de ne pas avoir l'air d'écraser le message initial. C'est une très bonne idée que vous avez eue là, cher Ecureuil...

Je suis allée en terre "franquiste" au début des années 70 dans un minuscule village de Majorque. Une arnaque à la location nous avait laissés le bec dans l'eau, en-narivantauport ! La famille des escrocs nous avait donc laissé la "jouissance" si l'on peut dire, d'une maison au sol de terre battue, eau au puits, dans un endroit que je qualifierais aujourd'hui de sublime mais qui à 20 ans nous paraissait un trou.
Sauf que... nous avons été accueillis comme des amis, partout, et que sans parler un mot d'espagnol, nos interlocuteurs ne parlant pas un mot de français, on se comprenait. Et comment ! Mais quand on disait "Franco" on nous répondait mollement "es un hombre" et on regardait ailleurs... très vite... Surtout, surtout, ne pas en dire trop !
Je n'y suis jamais retournée. Trop peur de constater le béton et la germanisation... Mais je les aime toujours. Ne pas se tromper : c'est la maison qui était une quasi ruine, mais nos voisins nous accueillaient pour voir la corrida (glups) à la télé, toutes les générations autour du poste...

shermum a écrit:

Et pourquoi ça s'affiche avant le billet d'origine ? Appelez-moi le Directeur !

Cà c'est de mon fait. Il m'a semblé qu'après que tout le monde ait lu un texte initial, on y revenait finalement plutôt peu, à ce texte. Il m'a donc semblé plus "pratique" de mettre les derniers commentaires et début de lecture, étant entendu qu'il suffit d'aller "en fin de commentaires" pour accéder au "Billet" originel.
Ceci est modifiable à loisirs (par exemple, une semaine dans un sens et la semaine suivante dans l'autre sens).
Si vous préférez le mode habituel, pas de souci.

Mais, dites-donc, les filles... Et moi qui me croyais traumatisée par mon "élevage" en terre franquiste...

Sacrés familles que les vôtres. Mes hommages.

Moi, c'est l'exemple de ma maman qui me motive et qui m'enhardit. Elle qui, veuve et avec ses sept enfants à charge, ne s'est jamais laissé raconter des histoires par personne ni permis que l'on nous en raconte. Et pourtant elle n'a jamais fait front à "l'autorité", elle n'a jamais dit oui, ni d'ailleurs "non" directement, mais tout en douceur elle a continué de suivre sa route telle qu'elle l'entendait et de se réclamer de famille républicaine. Et pour ça, je vous assure qu'il fallait "en avoir".
Elle dit aujourd'hui, avec un petit sourire coquin "mais que vouliez-vous qu'ils me fassent? Ma meilleur protection c'était vous, qu'auraient-ils fait encore de sept enfants affamés s'il m'avaient retiré mon poste de professeur?"

A qui le tour de raconter le pourquoi du comment "quand on y pense, tous s'explique..." qui nous réunit ici?

Bref, un petit coup d'oeil dans le rétro suffit à savoir pourquoi et comment on réagit ou pas à telle ou telle minable provoc...
J'aurais naturellement tendance à exploser aussi.
Sauf que cela revient à se mettre la santé en danger pour des petits trous du cul, donc aucun intérêt.

D'ailleurs on voit bien que c'est tout le champ du scandale qui fait recette, y compris sur un support a priori "sérieux".
Les compteurs explosent entre adorateurs du nombril : cela en devient touchant. Faut-il être en manque...
Et telle se désole que les appels à solidarité restent vains : bien obligé, ils n'ont pas le temps !
Cela lui permettra sans doute de reconsidérer sa position "mesurée" fasse aux pourrisseurs.

Sur ce, en ouverture de ce noble lieu d'échange nilo-maliesque, on a droit à un "mail" totalement" véreux. Ne pas ouvrir. C'est du lourd. Les cons nous suivent ou nous précèdent ?

A part ça, bienvenue à Fucius, inscrit depuis peu.

Oui, qu'on lui pète sa tronche au directeur..... Boum !

Pétard ! Perdre ses jambes à 26 ans pour la patrie......
Mon pépé Ernest à moi, il n'avait rien perdu, mais il adorait tout ce qui faisait boum. (Une jeunesse passée à poser des bombes en secret, ça laisse des traces !)
Alors par exemple, il fabriquait sa propre limonade. (Pour un alcolo, c'était quand même osé ! ) Dans des bouteilles en verre bien sûr. Et il entreposait ces bouteilles au fond du jardin (pas fou l'Ernest !) Et régulièrement, on entendait "BOUM ! "'
C'était les bouteilles qui explosaient les unes après les autres, et lui se tapait sur les cuisses en criant " Comme au bon vieux temps !"
Ma maman m'avait raconté qu'un jour, trois trouducs néo-nazis du village d'à côté étaient venus sous ses fenêtres faire le salut hitlérien et beugler "Les juifs et les pédés, au four crématoire ! "
L'Ernest chercha désespérément sa carabine à plombs (que ma grand-mère avait eu l'extrême sagesse de cacher), et d'après ma maman, j'aurais dit à mon grand-père " T'as qu'à leur envoyer une de tes bouteilles de limonade à la gueule pépé !"
J'avais cinq ans.

Et oui, tout s'explique... Chez moi les "Boches" c'étaient les prothèses en ferraille de mon grand-père (deux jambes) qu'il déposait le long de son lit, le soir. "C'est quoi ça Pépère ? Ah ben c'est les Boches !" Donc on appelait ça des "boches". Et ça faisait mal aux fesses quand il nous prenait sur ses genoux (souvent, c'était un pépé affectueux). Vous allez rire mais il avait la jouissance de ce genre d'accessoire de mode depuis l'âge de 26 ans... Avant cela il avait permis à 3 rejetons de voir le jour. Du genre mobilisable en urgence, non ?
Régiment de Travailleurs ça s'appelait, la rampe de lancement pour la boucherie.

Et pourquoi ça s'affiche avant le billet d'origine ? Appelez-moi le Directeur !

Je me demandais ce matin, en lattant le chat qui était en train de me boulotter mon bol de p'tits suisses aux céréales, pourquoi je n'arrivais pas à garder mon calme face aux charognes de tout poil, aux pervers, vicieux et saloperies en tout genre....
Pourquoi dès que l'on vient m'écraser le bout de la sandale, je n'ai pas la faculté de prendre du recul calmement, d'analyser la situation et de répondre poliment, sans sauter à la gorge de l'impudent et de lui coller une droite dans son nez mignon....
Et puis un souvenir m'a assaillie. J'ai failli lui faire sa fête et le renvoyer d'où il venait comme je fais souvent, mais il sentait bon ce souvenir, si bon que je me suis plongée dedans.
Et je me suis revue toute minote avec mes couettes blondes sur les genoux de mon grand-père Ernest, la voix de ma maman venant de nulle part : "Ernest, tu lui chantes une dernière berceuse et elle file au lit d'accord ?"
Et l'Ernest : " En avant pour la berceuse.... "
Moi j'avais déjà le sourire d'une oreille à l'autre, parce que je savais....
Et l'Ernest d'entonner d'une voix tonitruante :
" C'était un soir, bataille de Reischoffen,
Il fallait voir les cavaliers charger.....
Attention ! Cavaliers ! Chargeeeeez ! "
Et moi je hurlais " Sarzeeeeez !!!" avec lui.

Parfois, au lieu de la "berceuse", j'avais droit à "l'histoire pour s'endormir".
" Il était une fois.... des Boches plein partout ! Ils avaient construit un camp de concentration là, en haut de la montagne... Juste au-dessus de nous. Et moi j'étais cheminot, et je devais amener des trains de prisonniers russes et polonais, pour se faire exterminer dans ce camp. Alors, avec des copains, on sabotait la locomotive, ou les rails.... Ca faisait BOUM ! Et les Boches courraient partout ! Et dans la panique on en assommait quelques uns.... "

Oui, quand on y pense, tout s'explique.....