Au Nil soit qui Mali panse
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 Rencontres de l'identité républicaine

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shermum
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shermum


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MessageSujet: Re: Rencontres de l'identité républicaine   Rencontres de l'identité républicaine EmptyDim 17 Avr - 19:31

Et à ne pas laisser les opportunistes faire leur marché à l'insu de notre plein gré ! ;-))))
La suite


Multiculturalisme, refus des communautarismes


Hanifa Chérifi Le questionnement sur l'immigration n'est pas récent en France. Il est aussi vieux que son histoire. Alors pourquoi cette exacerbation . Les population stigmatisées avaient vocation à s'intégrer comme celles qui les ont précédées. De manière aussi douloureuse parfois (il n'y a jamais eu d'intégration "facile" contrairement au mythe). Les différences culturelles n'étaient pas destinées à être des obstacles. Mais au tournant des années 80 la demande de citoyenneté pleine et entière des "deuxièmes générations" n'a pas été entendue. Après les marches des fiertés, on a cru que donner des gages voyants à la pratique des "différences" suffirait à instaurer un respect mutuel. Or le problème n'était pas là. Plutôt que "valoriser" la tenue vestimentaire, la musique et la cuisine, il aurait fallu donner à lire Kateb Yacine dans les écoles pour un véritable partage des expériences, à égalité. Les replis identitaires et la montée des intégrismes ne sont que la réponse au silence face à l'exigence de parité réelle.

Gilles Casanova (seul orateur de la journée bruyamment contesté, Jean-Michel Baylet faisant a posteriori allusion à sa "conception prussienne de la République") 7millions d'adhérents à des partis politiques dans les années 50. A peu près 450 000 aujourd'hui. Plutôt que sur la raison, on surfe sur l'émotion faute de contenus intellectuels structurés. La globalisation entraîne des mouvements de populations jamais connus qui nécessiteraient une mondialisation des idées pour la construction de références communes plutôt que laisser s'épanouir la concurrence entre les individus. Face aux chocs subis, chacun réagit selon les règles de sa propre culture, ce qui est plus facile que s'organiser en commun. Dans les années 50, 450 prénoms étaient disponibles à la déclaration d'Etat civil. Plus aucune "barrière" (sic) désormais, ce qui fait qu'après une période "Kévin", c'est maintenant "Mohammed" qui est le premier prénom attribué aux nouveaux-nés. "Jean-Philippe" aurait eu davantage de chances de s'intégrer. C'est là que ça s'est gâté avec la salle. Et heureusement.

Bernard Tepper Problèmes d'immigration "récents" ? Non. Rappel des pogroms subis par les Italiens du Sud de la France. Au pays européen de plus anciennes politiques d'immigration (les premières lois remontent au XIIIe siècle) pour des raisons militaires, économiques, démographiques, 25% des Français ont un ascendant étranger sur deux générations (0,5% en Allemagne). Dans les années 30, les arrivées représentaient 525 pour 1000, alors qu'elles étaient de 492 pour 1000 aux Etats-Unis (solde migratoire à + 1 150 000). Les lois, très ouvertes dans les années 20 ont commencé à régresser au cours des années 30 et ce n'est pas Vichy qui donna le coup d'envoi. L'Etat Français ne fit que finaliser un appareil législatif en oeuvre dès 1926. Après 1945, l'embellie puis la régression dès 1947, le premier vrai coup d'arrêt est donné en 1974 "sous" Giscard. Pour l'heure, tenter de regarder du côté du "modèle anglo-saxon" alors que les pays concernés en reviennent relève au minimum encore de l'erreur d'analyse. Pas de solutions pérennes de ce côté-là. La république doit être la sphère de construction des mêmes droits, libertés et devoirs pour tous.



Le principe central de laïcité


M.-F. Bechtel La laïcité n’est pas inscrite aux frontons républicains mais elle est plus forte que le droit, elle est le centre. Deux dangers la guettent : la voir menacée, détournée, mal comprise ou bien la croire trop naïvement universelle. Elle était totalement absente du débat dans les années 80. Evoquée dans le domaine scolaire, elle ne semblait pas « attaquée ». Mais on ne voyait pas alors comment les jeunes de l’immigration allaient interpeller la société sur les « valeurs » communes. Dans les années 90, par renoncement de l’école à intégrer véritablement et aussi par la montée des individualismes, du consumérisme, les tensions s’exacerbent. Si on revient au point de départ des affaires concernant le « foulard », par exemple, on trouve à Creil un responsable éducatif qui convoque la presse pour un cas isolé, se faisant ainsi un socle de notoriété pour sa future candidature politique. Une manipulation. Ensuite, cela n’a concerné qu’une quinzaine d’établissements en France. Mais on a laissé filer. Et on a vu le tollé suscité par le projet de réintroduire l’éducation civique et citoyenne à l’école ! Le savoir libérateur n’était pas à l’ordre du jour.


Françoise Laborde L’idée laïque portée en son début par les seuls radicaux, est devenue le bien commun. Depuis 1946 dans la constitution,confirmée par celle de 1958, elle fait partie désormais du « bloc de constitutionnalité ». Si elle est attaquée c’est que l’on veut en modifier le sens. Elle est a-religieuse par définition, a besoin d’être connue (la loi l’est finalement très mal) et surtout appliquée. Son impératif doit être rappelé chaque fois que nécessaire.


Axel Kahn Lorsque l’œuvre encadrée est maculée, faut-il changer le cadre ? Si les lois sont battues en brèche, non-respectées, faut-il changer les lois ? De la même manière, la constitution de groupes se définissant par leur appartenance religieuse nécessiterait de s’interroger sur le bien-fondé de la loi de 1905 ? La question est absurde. Elle est le seul cadre possible du fonctionnement démocratique de la République, car elle reprend la distinction faite par Locke entre la sphère privée et la sphère publique. La tradition des Lumières appliquée au projet collectif républicain dans lequel s’exprime, se matérialise la volonté des citoyens, non en tant qu’individus mais à un niveau supérieur, celui de l’expression des convergences. Une constante dans les comportements humains est l’attachement à l’idée de territoire. Rien n’est plus déstabilisant que, par la suppression des barrières, ne plus se reconnaître dans le familier. La libre circulation des idées et des modèles dans le monde entraîne la reconstruction d’un environnement géographique défini (famille, quartier, territoire, communauté de référence, de pensée, de pensée religieuse). Ces communautarismes constituent des troubles de la laïcité et n’ont pu fleurir que dans un désert du projet politique. Les individus ont besoin de réalisation personnel dans un projet collectif mais remettre en cause la laïcité est une absurdité car elle est le seul cadre possible d’épanouissement du projet républicain. On ne peut hélas que constater pour l’heure l’absence totale de raisons de se mobiliser face à un réseau de connivences.
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Ecureuil Endormi

Ecureuil Endormi


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MessageSujet: Re: Rencontres de l'identité républicaine   Rencontres de l'identité républicaine EmptyDim 17 Avr - 18:13

Pfiou !
Que d'idées et de perspectives...
Il reste à déboulonner les financiers de leur piédestal.
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daniyavance
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daniyavance


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MessageSujet: Re: Rencontres de l'identité républicaine   Rencontres de l'identité républicaine EmptyDim 17 Avr - 17:00

Super, un peu d'espoir dans ce billet.
Je vais lire ces 75 pages.
Merci.
bounce bounce bounce
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shermum
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shermum


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MessageSujet: Rencontres de l'identité républicaine   Rencontres de l'identité républicaine EmptyDim 17 Avr - 15:00

La difficulté consiste à rendre compte du débat en laissant de côté les postures dogmatiques et surtout en ne se voyant pas réduit au soutien formel à des prises de parole que personnellement on réfute. Mais pour se faire une idée claire des enjeux, mieux vaut entendre tout. Quitte ensuite à le contester.

Je vous conseille vivement la lecture du document en lien. 75 pages qui auraient mérité un autre format, et une publication plus large. Un véritable socle commun républicain au service de tous si l'on en retire quelques digressions formelllement partisanes. Il suffirait de les remplacer par le texte intégral de la Loi de 1905 en annexe.



Des personnalités de la société civile, réunies autour de dirigeants de partis politiques et de responsables associatifs ont échangé samedi 16 avril à la Maison de la Chimie (Paris) autour du thème de l'identité républicaine. Ceci en réponse à la piteuse tentative d'accaparement du questionnement sur le vivre ensemble, opérée par Nicolas Sarkozy qui entendait placer le curseur au niveau le plus bas, dans le but manifeste de cliver encore et encore. Diviser pour mieux abuser.


L'invitation avait été lancée par Jean-Michel Baylet à toute les composantes de la gauche, à leurs soutiens, et aux républicains refusant de se reconnaître dans la conception étriquée et réductrice de l'identité nationale, censée définir qui est, ou n'est pas, "ayant-droit" dans l'Hexagone. Ont participé aux débats : Arnaud Montebourg, François Hollande, Jean-Louis Borloo, Jean-Marie Bockel, Corinne Lepage, Roger-Gérard Schwartzenberg.


Madame Simone Veil a assisté à la dernière des quatre "tables rondes" mettant en débats tous les éléments du pacte républicain, malmené, menacé par ceux qui font au sommet de l'Etat mine de le défendre.


Le document ayant servi de support aux débats est disponible ici : http://www.planeteradicale.org/IMG/pdf/Qu_est_ce_que_l_identite_republicaine.pdf


-Identité et Universalité : la conception française de la nationalité, animé par R-G. Schwartzenberg, J.M. Quillardet (fondateur avec Antoine Sfeir en novembre 2008 l'Observatoire international de la laïcité), Sihem Habchi (Présidente de NPNS), Gérard Delfau (universitaire et ancien sénateur)



-Mémoire et Patrimoine : le grand récit collectif jamais achevé, animé par Joëlle Dussau (historienne), Rokhaya Diallo (militante associative des Indivisibles, journaliste), David Gozlan (Fédération Nationale de la Libre Pensée), Jean Baubérot (historien et sociologue, Président d'honneur de l'EHESS)



-Immigration et multiculturalisme : le refus des communautarismes, animé par Richard Michel (journaliste, PDG de la Chaîne parlementaire) , Hanifa Chérifi (Haut conseil à l'intégration, médiatrice à l'Education Nationale), Bernard Tepper (UFAL, ResPublica), Gilles Casanova (Gauche Moderne)



-La devise républicaine : le principe central de la laïcité, animé par Richard Michel, Françoise Laborde (sénatrice), Marie-Françoise Bechtel (conseiller d'état), Axel Kahn (généticien, président de Paris V-Descartes)



Devant un public nombreux et attentif, des débats de très haute tenue qui ont permis, aux intervenants des différentes sensibilités républicaines ayant répondu à l'invitation, de faire un état de lieux, sans concessions, mais sans surenchère. Tous ont souligné le sérieux du document de travail disponible en lien.



Ils ont dit (ordre chronologique de prise de parole) :

François Hollande : Le président de la République finissant, Nicolas Sarkozy a obscurci les débats. La laïcité est le principe unificateur de la République qui a une histoire mais surtout un avenir. On entend en boucle "ce sera plus dur pour ceux d'après" comme s'il y avait eu un âge d'or et comme si la mission de chaque génération n'était pas de transmettre plus et mieux, comme s'il n'y avait plus d'espoir de progrès.

Arnaud Montebourg : Trois guerres sur les bras, chômage endémique, dette abyssale, menottés par les établissements financiers qui contraignent les citoyens quand le tout sécuritaire entend les surveiller, les classes moyennes et populaires sommées de payer les factures... La gauche doit unir ses forces. Sommes-nous capables en 2012 d'écrire un nouveau cycle politique ?

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Identité et Universalité



Roger-Gérard Schwartzenberg : Jean Moulin ne se battait pas pour le sol mais pour un bloc de valeurs opposé à un blog de contre-valeurs fausses. L'identité selon Barrès (venue du sol, de la tradition tradition, de la province, nationaliste, close, repliée) dont Maurras put compléter le portrait en qualifiant de "divine surprise" la chute de la IIIe République. Opposée à l'identité selon Jaurès (ouverte, exempte de toute xénophobie). Et de citer Montesquieu qui, ayant à choisir entre proposer ou pas une idée au "prince" se demandait d'abord si elle était bonne uniquement pour le pays ou bonne pour le monde, "car je suis homme avant que d'être français"). Et Lennon "Imagine", tout y est. "You may say I'm a dreamer" ? Et Hugo répond : "L'utopie, c'est la vérité de demain".



Sihem Chibani : (citoyenne de papier, selon lepen ! ) Nous devons nous accrocher à la laïcité comme à une bouée de sauvetage. Elle est l'espace d'interaction sociale qui nous permet de sortir de nos "statuts". Femme, militante, musulmane, mais citoyenne avant tout. Les identités ? On sait qu'elles peuvent être meurtrières. Depuis 1980, la République n'est pas en panne mais les politiques publiques ont été un échec à cause des bornes d'empêchement placées par les fachos, qu'ils soient blancs ou verts. Je vous en supplie, ne lâchez rien ! Battez-vous, arguments contre arguments !



J.M. Quillardet : L'extrême-droite xénophobe ne prône pas la laïcité mais la catholicité, oubliant au passage que les "racines" chrétiennes sont d'abord grecques, romaines... Guéant ? On le disait bon préfet, il aurait dû le rester... La fraternité commence quand nous sortons de la fratrie... Le cosmopolitisme (terme tant décrié par les fascistes du début du XXe siècle) des idées est le fondement de la République.



Gérard Delfau : La République laïque assure la liberté de conscience. Depuis 1905. L'égalité de traitement de tous les citoyens et de toutes les CITOYENNES. Et Sarkozy par ses calculs est coupable au regard de l'Histoire. Car il n'y a pas 36 000 problèmes urgents à régler. Il y a 7 à 800 quartiers en souffrance pour lesquels la nation doit faire un effort considérable et qui prendra au moins deux mandatures... L'important n'est pas la diversité des horizons des débatteurs mais la longue marche vers la justice sociale. Tous les républicains doivent être mobilisés... Le printemps des peuples arabes est la preuve que les valeurs qui ont fondé la République française sont les valeurs qui rassemblent l'humanité. (G. Delfau publie en mai un "Dictionnaire de la laïcité" chez Armand Colin)

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Mémoire et Patrimoine

A la droite "alzheimer", on rappelle que la France est le pays européen qui possède le plus grand nombre de noms patronymiques. Donc la plus grande diversité d'origines.


Jean Baubérot Deux impensés chez NS : il ne comprend pas pourquoi au pays de la "chrétienté positive" (qu'il appelle "laïcité positive") il a fallu inventer la laïcité (tout court) ni pourquoi elle est précieuse. Il demande à l'islam de s'associer à un passé idyllique qui n'a jamais existé. La laïcité est le socle de la neutralité arbitrale de l'Etat. Entre la diversité culturelle, ouverte, et l'unicité républicaine, fermée, elle est le ciment. Ce texte m'a appris des choses sur le plan des formules claires qui synthétisent. La notion de tension entre le récit mythique et l'histoire "scientifique" montre que l'historien n'est pas infaillible et qu'il peut être bousculé par le militant. Et d'évoquer la controverse Nora-Taubira sur la construction de l'histoire. Nora ne prenait pas en compte la pluralité DES histoires de France. Seule perspective républicaine : une démarche d'import-export entre les histoires des nations.


Rokhaya Diallo bi-nationale, ce qui ne veut pas dire moitié nationale d'un côté et de l'autre, mais entièrement citoyenne des deux côtés ! Militer contre le racisme en utilisant l'humour et le second degré n'est pas facile. Mais je m'y suis engagée quand j'ai constaté que malgré mon parcours, et je ne suis pas la seule, rien d'autre que ma couleur de peau ne me situait aux yeux de mes interlocuteurs. Elle me désignait automatiquement comme "exogène"... La révolte des banlieues était révolutionnaire, bel et bien. C'était une révolte des pauvres et non une révolte des communautarismes... Crispation communautariste ? A l'Assemblée Nationale, 82% d'hommes ! J'ai 34 ans, mes parents sont nés "indigènes". Ce n'est pas si lointain. Je pourrais dire "nos ancêtres les neg'marron"... Libération des peuples ? Alors il faut dire en histoire que Dien-Bien-Phu était une victoire !


David Gozlan La laïcité n'a pas besoin d'adjectifs. On désigne l'étranger comme l'ennemi sauf que l'on oublie "Si tu est différent de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis. (StExupéry). La loi de 1905 est une loi de neutralité et de concorde civile, une loi moderne et d'avenir. Les pourfendeurs disent "c'est une vieille loi"... Et alors ? La République aussi est "vieille". 1789 c'est vieux ! Il est utile parfois de s'en rapporter aux faits : le fameux "In God we trust" du dollar américain date de... 1953. Il était absent des textes fondateurs qui refusaient toute police des consciences... Tâche urgente pour un nouveau cycle politique : abolition du concordat d'Alsace-Moselle et nettoyage de toutes les lois encore issues de Vichy.... Jeanne d'Arc ? Le mythe fusionnait toutes les ligues fascistes dans les années 30, oubliant un peu vite que ceux qui l'avaient envoyée au bûcher étaient des monarchistes, royalistes, et des curés !


Corinne Lepage La devise de la République doit retrouver un sens. L'égalité ? Elle est surtout définie par les inégalités prégnantes (école, logement, travail, santé...) La laïcité est le quatrième terme, le plus fort, de l'identité républicaine... Imaginons la démocratie planétaire : pourquoi ne parle-t-on jamais de république planétaire ? Piste enthousiasmante pour un refus de la progression des inégalités comme facteur de "progrès" économique !

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J.-L. Borloo Document abouti, fondateur, qui devrait trouver un large espace de publication. Replacer la République au-dessus de tout est plus vital que tout. On entend bien que si la question de l'identité nationale est posée, c'est que la République n'y est plus, ne va plus de soi. Il y a un mouvement général sur la question des identités dans toute l'Europe. Le nomadisme dû à la globalisation amène les peuples à se raccrocher à des branches connues, à des solidarités dites naturelles. Et c'est à qui sera plus basque, ou alsacien, ou breton. Les vieilles communautés d'affect et d'intérêt. On se regroupe en tribus quand on n'a plus le sentiment d'être des citoyens. Et l'on assiste au morcellement social, au délitement, à la division, à la dénonciation. On passe de l'indifférence à la haine. (citation d'Amin Maalouf et de ses "Identités meurtrières") La République n'a pas à imposer d'assignation à résidence identitaire.[center]

A suivre (pages de notes...) ;-))
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