La Libye, l'alibi

La Libye alibi. Ce pourrait être le titre de cet autre regard sur le conflit armé lancé avec célérité par la communauté otanesque, NS et Dassault en tête.

En filigrane de tout conflit, il y a les tests "grandeur nature" d'armes de combat. Avec le Rafale, la France a perdu des millions depuis son lancement (en 2000) pour avoir voulu fait un avion technologiquement trop pointu et trop cher, au nom de la "haute technologie française". C'est d'ailleurs le même genre d'arrogance qui a fait que Renault a perdu le marché russe dans les années 70' (remporté alors par la FIAT). L'Eurofighter européen, plus récent, est commercialement plus pertinent. Et le Suédois (Le Gripen) qui lui est plus récent semble déjà rendre le Rafale obsolète.

Mais où mieux que dans un conflit peut-on faire des essais comparatifs en vue de futurs gros marchés ?

Parce que, et pour citer la phrase la plus représentative de CET ARTICLE CI : "Les trois avions sont parmi les modèles concurrents pour une commande 126-avions des forces aériennes de l'Inde, la plus grosse opération militaire en jeu, en concurrence avec le Boeing F/A-18E/F Super Hornet, le Lockheed Martin F-16 Fighting Falcon et le MiG-35. Les autres concours pour lesquels les constructeurs européens ont répondu aux appels d'offres sont le Brésil, le Japon, Oman, Qatar et la Suisse.".

Tout ceci est à lire, bien entendu, au travers de ce commentaire aussi cynique que commercial : "Valerio Bonelli porte-parole pour l'Eurofighter a déclaré "Il n'est jamais mauvais d'avoir le cachet "a été employé au combat"". Francis Tusa, rédacteur d’article d’analyses dans le domaine de la Défense, basé à Londres, a déclaré "ça ne peut vous faire que du bien."

Fermez le ban et ouvrez les cimetères...